Ma Baguette sur le marché : le goût du vrai, au plus près des gens
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Cugnaux, samedi matin. Le jour se lève à peine.
Entre les odeurs de café chaud et les conversations qui s’entremêlent, un stand attire les curieux : Ma Baguette.
Ici, pas de publicité tapageuse ni de discours marketing. Juste une idée simple : apprendre à faire son pain soi-même, avec le même savoir-faire que celui des boulangers.
Le retour au geste essentiel
Le fondateur, Enzo, n’a pas grandi dans une start-up mais dans une boulangerie.
À 18 ans, il ouvrait déjà son propre fournil. Aujourd’hui, il partage ce qu’il a appris : la rigueur, la passion du détail, et le plaisir du travail bien fait.
Sur le marché, les passants découvrent ses kits, posent des questions, racontent leurs souvenirs de pain chaud sorti du four familial.
Ce n’est pas une simple vente. C’est un échange.
Une manière de remettre de l’humain dans un monde devenu trop rapide.
Le marché, comme un laboratoire vivant
Chaque rencontre devient une source d’inspiration : une grand-mère qui parle de la recette de son père, un jeune couple qui veut apprendre à faire du pain le week-end, un enfant qui s’émerveille devant la pâte qui lève.
C’est là que Ma Baguette prend tout son sens : rapprocher les générations, faire redécouvrir le plaisir du “faire soi-même”, et redonner à chacun la fierté du geste artisanal.
Un projet profondément français
Ma Baguette ne vend pas seulement un kit.
Elle transmet un art de vivre à la française : celui du temps pris, du goût respecté, du partage sincère.
Le pain est un prétexte — celui d’un retour à l’essentiel.
Alors oui, ce matin-là, sur le marché de Cugnaux, il faisait un peu froid.
Mais le sourire des passants, la croûte dorée d’un pain encore chaud, et l’odeur du levain valaient toutes les récompenses.